Rencontre avec les Cyclopes

Les Cyclopes, ce sont les membres du collectif d’auteurs romands «Polyphème». Nous en avons rencontré plusieurs l’été passé à l’occasion de la sortie du premier épisode de leur podcast «PolyFM», consacré aux Cavernes d’acier d’Isaac Asimov.

Qu’est-ce que c’est au juste, «Polyphème» ?

C’est un collectif d’auteures et d’auteurs actifs dans les littératures de l’imaginaire, principalement la science-fiction et la fantasy. L’équipe trouve ses racines dans le désir de répondre à des appels à textes et de partager les écrits. L’objectif est de mettre en commun nos imaginaires, d’amoindrir la solitude de l’acte d’écriture, de s’offrir des relectures et des corrections, tout en bénéficiant de l’intelligence collective. À l’origine un fanzine, «Polyphème» a évolué et s’est élargi pour devenir un groupe soudé, motivé à collaborer sur divers projets.

La force du groupe émane d’une affinité naturelle, de l’harmonie dans les interactions et du plaisir de collaborer. Les Cyclopes proviennent de divers cantons en Romandie, dont Vaud, Neuchâtel, Fribourg et Valais.

Et ça marche ?

L’évolution du groupe est évidente. La qualité des textes a été crescendo grâce aux corrections et aux commentaires croisés. Certains membres en sont déjà à leur deuxième roman. Si, au début, certains textes étaient peu aboutis, les premières versions témoignent désormais d’une qualité indéniable. Cette amélioration se retrouve dans les retours des éditeurs, qui perçoivent le soin apporté à la révision des textes. L’approche bienveillante et constructive instaurée au sein du collectif favorise la motivation.

Le concept n’est pas révolutionnaire pour autant… Des groupes d’écritures existent depuis longtemps, en Suisse aussi. En moyenne, on sait qu’ils fonctionnent très bien pendant 2-3 ans, puis il y a une tendance à s’essouffler et à perdre l’envie de travailler ensemble. Notre défi est donc de communiquer et s’améliorer continuellement afin de réussir à pérenniser Polyphème dans cette bonne énergie.

Comment est née l’idée d’enregistrer un podcast ?

Il faut dire qu’on aime beaucoup discuter pendant des heures et débattre de sujets littéraires. Des membres ont proposé ce projet et d’autres les ont rejoints. Nous avons un membre vidéaste qui a toutes les compétences techniques et le matériel. Il s’occupe de l’enregistrement et du montage, tandis qu’un autre membre fait les jingles car il est musicien.

Comment choisissez-vous les sujets des émissions ?

On a un tableau où chacun inscrit les livres qu’il a bien aimés.Les autres membres indiquent s’ils ont lu ou envisagent de lire l’ouvrage. Dès qu’au moins trois ou quatre personnes sont intéressées, nous nous lançons dans l’aventure. Les sélections couvrent un large spectre, allant de nos lectures actuelles aux classiques du genre, en passant par les auteurs suisses. Notre ambition est de promouvoir davantage la littérature suisse, souvent omise par des médias francophones. Le podcast pourrait apporter une nouvelle visibilité à ces œuvres.

Un ouvrage collectif1 va paraître au printemps 2024 : de quoi s’agit-il ?

L’idée a émergé lors d’une visioconférence durant le Covid. Nous souhaitions créer un ouvrage collectif dont l’action serait située en Suisse. Sans trop en déflorer l’intrigue, l’histoire débute avec la découverte d’un monolithe en Valais, résultant de la fonte des glaciers. Ce point de départ ouvre la porte à une multitude d’idées et de créations, qu’elles relèvent de la science-fiction ou de la fantasy. Chaque auteur a écrit une nouvelle dans son propre style, mais tous ont participé à la relecture et ont pu commenter les textes. Certaines nouvelles s’entremêlent pour donner une structure narrative. Des interludes tels que des articles de journaux ou des rapports médicaux ont été ajoutés pour relier les histoires. Le résultat est une formidable fresque prenant place dans différentes régions de Suisse et faisant tant appel au patrimoine qu’au fantastique. Cette approche rappelle la conception des jeux de rôle, un terrain que certains membres du collectif ont également exploré. Parmi les douze membres de «Polyphème», neuf ont contribué à cet ouvrage.

Après un livre et un podcast, que vous reste-t-il à faire ?

Il y a pas mal de gens très créatifs dans l’équipe, cela peut partir n’importe où. Qui sait, peut-être une série Netflix ?

Le podcast PolyFM est notamment disponible sur le site www.polypheme-collectif.ch et sur Spotify.

Annabelle

1Dans le sillage des pierres, PVH éditions, à paraître en 2024.

Le musée de la science-fiction de Turin (Mufant)

Le Mufant (Museolab del Fantastico e della Fantascienza di Torino) est situé dans la banlieue nord de Turin, place Riccardo-Valla 5, au terminus de la ligne de bus 52. Des collections de diverses provenances constituaient le fonds du Mufant lorsque Riccardo Valla (1942-2013) ajouta la sienne, formant ainsi le contenu du musée actuel.i

En visite au Mufant en décembre 2022, j’ai pu m’entretenir avec sa co-directrice, Silvia Casolari. Elle m’a expliqué qu’il y a d’abord eu un embryon de musée en 2009, mais c’est depuis 2016 qu’il occupe les locaux actuels, dans le même bâtiment qu’une école enfantine (!). Ce musée est né de deux intérêts convergents : celui des fondateurs, bien sûr, fans de SF, et celui de la Ville de Turin, qui souhaite développer les activités culturelles en banlieue (à noter que le musée ne se trouve pas dans une banlieue déshéritée). Lors de ma visite, ils occupaient 1000 m2 prêtés par la Ville et devaient récupérer un étage supplémentaire en 2023. Pratiquement, on passe d’abord par le « Parc du fantastique » peuplé de sculptures métalliques d’Alien, Wonder Woman, un dragon, un loup-garou, la créature de Frankenstein, etc. ; puis on entre par le rez-de-chaussée où se trouve la billetterie ; l’expo, la bibliothèque, la boutique et les bureaux se trouvent au 1er étage. J’ai trouvé leur expo spectaculaire : ils ont beaucoup de gros objets (statues, maquettes). Leur « salle gothique » est la reconstitution d’un cimetière… En novembre 2023, ils ont inauguré une grande terrasse d’environ 4000 m2, avec deux espaces d’exposition couverts de 300 m2 chacun abritant une exposition sur la SF chinoise passée et contemporaine.

Il y a 20 employés au Mufant, dont cinq fixes, trois à 100% (dont les deux co-directeurs, Silvia Casolari et Davide Monopoli) et quatre civilistes, des stagiaires et des apprentis. Le musée possède 18 000 livres, BD, revues et fanzines et plus de 4500 objets. Ils accueillent entre 1000 et 1500 visiteurs par mois et deux à trois expositions temporaires par année. Ils sont organisés en association culturelle et n’ont malheureusement pas de subventions fixes. Ils doivent donc chaque année chercher des fonds, qui leur sont généralement alloués par la Ville de Turin, les régions du Piémont et de la Ligurie et d’autres sponsors. Il n’y a pas d’association d’amis du musée.

Ajoutons enfin que le Mufant a signé l’année passée un protocole d’accord avec l’éditeur chinois Science Fiction World et l’arrondissement de Tianfu de la ville de Chengdu, dans le but de mettre en œuvre des projets d’échange culturel sur le thème de la SF.

Site du Mufant (italien/anglais) : https://www.mufant.it

Article et photos (c) Bruno Mancusi

Merci à Silvia Casolari, Matteo Celeste et Edoardo Russo pour leur aide.

i À noter qu’il n’existe pas actuellement de rue ou place Pierre-Versins à Yverdon-les-Bains, si ça peut donner des idées à notre municipalité…

Retrouvailles littéraires : Le Nouvel Adam

La science-fiction, portée sur les mondes à venir, oublie facilement ses précurseurs. Leur réalité n’est plus la nôtre, et pourtant. Ce n’est pas sans raison que les éditions La Baconnière rééditent Le Nouvel Adam, un siècle après sa parution en feuilleton. Une façon de faire revivre la mémoire de son autrice et de rappeler la place toute particulière qu’elle tient dans l’histoire de la SF suisse.

Il y eut avant elle Emmerich de Vattel, Eugène Pénard, Edouard Rod et quelques autres. Elle n’en demeure pas moins la première autrice suisse romande de science-fiction dont l’histoire a retenu le nom : Noëlle Roger. Un nom qui n’était d’ailleurs pas le sien, mais le pseudonyme sous lequel se cachait Hélène Dufour-Pittard pour écrire ses textes de science-fiction, à l’instar de ce Nouvel Adam. Un roman qui rappelle dans son ambiance et son scénario le Frankenstein de Mary Shelley, qui a sans doute inspiré l’autrice : un savant, le docteur Fléchère (on appréciera le jeu de mot flesh / chair), développe une glande qui multiplie les facultés mentales du cerveau. Après quelques tests significatifs sur des animaux, l’occasion se présente d’un essai sur un être humain : un jeune homme nommé Silenrieux, dépressif, qui vient de manquer sa tentative de suicide… L’homme du futur, le nouvel Adam, est né. Le cerveau est en marche.

On ne se sent pas dépaysé à la lecture par les quelque 100 ans d’Histoire qui nous séparent : le développement de la bombe atomique, les ondes des téléphones sans fil accusées de créer des déséquilibres nerveux, les progrès de la médecine, de l’armement… On est surtout marqué par l’actualité de la description de ce monde où tout va plus vite, avec le sentiment d’être mentalement dépassé par « cette atmosphère […] toute chargée de mots, saturée de messages, parcourue sans cesse par des courants qui propagent la pensée… ». Pour y survivre, il faudrait un cerveau plus résistant – mais celui-ci, prédit Fléchère avant son expérience, produira lui-même plus de découvertes, accroissant encore l’emballement et le surmenage. C’est bien la science et le progrès à tout va qui sont questionnés, avec au cœur du livre un dilemme moral bien connu : est-il légitime d’en sacrifier quelques-uns pour en sauver potentiellement des millions d’autres ?

Après la réédition du Nouveau déluge par la Maison d’Ailleurs et les éditions Stentor il y a quelques années, c’est un nouveau classique de Noëlle Roger qui est rappelé à notre bonne mémoire. Un classique d’une autrice qui avait bien saisi les enjeux de son temps. Un texte bien mis en avant par une préface de l’historien Michel Porret.

Noelle Roger, Le Nouvel Adam, éd. La Baconnière, 2022, 336 p.

Soirées des sorties SF suisses de l’année

C’est devenu une des nombreuses coutumes de décembre : l’AMDA organise sa soirée de fin d’année et invite ses membres à découvrir les parutions des mondes de l’imaginaire qui ont marqué l’an écoulé et boire un verre avec leurs auteurs & autrices.

Nous vous invitons le dimanche 10 décembre, dès 17h30, à la Maison d’Ailleurs pour la Soirée des sorties SF suisses de l’année !

L’événement est public, gratuit et ouvert à tout le monde. La présentation des livres sera suivie d’un apéritif convivial.

Remporter des « Robotisée »

Le recueil du Prix de l’Ailleurs 2023 est paru ! Pour l’événement, et pour le lancement de la nouvelle page Instagram du Prix, les éditions Hélice Hélas et le Prix de l’Ailleurs organisent un concours : adhérer aux pages Instagram du Prix de l’ailleurs et des éditions Hélice Hélas et vous aurez peut-être l’occasion de gager un des 3 exemplaires mis à disposition !

Toutes les informations sur la page Instagram du concours.

Ecoutez PolyFM, le podcast de Polyphème

Naissance d’un nouveau podcast romand dédié à la science-fiction : PolyFM, propulsé par le groupe Polyphème. Les membres du collectif d’écrivaines et écrivains romands vous font découvrir leurs lectures du domaine de l’imaginaire. A retrouver sur Spotify, flux RSS, Apple podcasts et consorts.

Episodes parus :

  1. Isaac Asimov – Les Cavernes d’Acier
  2. Olivier Sillig – Bzjeurd
  3. Serge Brussolo – Le Syndrome du scaphandrier

https://polypheme-collectif.ch/

Festival Alterfictions – 18-19 novembre 2023

Un nouveau festival dédié aux littératures de genre s’organise à Yverdon-les-Bains !

Les Amis de la Maison d’Ailleurs et le GAHeLiG sont à l’origine du lancement d’Alterfictions, festival dédié aux littératures de genre ! Science-fiction, Polar, Fantasy, Romance et romans historiques seront à l’honneur du 18 au 19 novembre 2023 pour la première édition. Plus de 70 d’auteurs, autrices et éditeurs romands sont annoncés ! Avec également le concert des Drunken Leprechaun le samedi soir dans les Caves. Conférences, courts-métrages, podcast et surtout plein de rencontres sont au rendez-vous.

Dates : 18 et 19 septembre, 10h-18h. Château d’Yverdon-les-Bains
www.alterfictions.ch

Le festival est gratuit, possibilité de boire et manger sur place (dans les caves du Château et à l’extérieur)

Lieux dédiés à la SF : Un coup d’œil outre-Atlantique

On présente souvent la Maison d’Ailleurs comme LE musée européen de la science-fiction. À juste titre (1). Mais notez bien l’adjectif « européen ». Il existe dans le monde d’autres musées liés d’assez près à cette culture. Petit tour d’horizon aux États-Unis…

Le premier à mériter la mention est bien entendu le Science Fiction Museum (2) de Seattle (devenu le Museum of Pop Culture, le MoPOP) qui ravira aussi bien les fans de SF que de musique grunge. Après lui, et bien qu’encore très virtuel, il faut citer le Museum of Science Fiction (le MOSF (3) ), à Washington. Un projet lancé en 2013 par un professeur en intelligence artificielle, soutenu par la NASA et quelques auteurs dont David Brin et Greg Bear. Le MOSF, visiblement très (trop ?) ambitieux, a présenté quelques expositions dans des lieux temporaires, mais se cherche encore un terrain pour accueillir son architecture futuriste…

Il existe cependant aux USA un autre lieu où l’imaginaire remplit des lignées d’étagères : la bibliothèque de Riverside (4). L’université Riverside de Californie a acquis en 1969 la collection de J. Loyd Eaton. Composée à l’origine de quelques 7’500 livres, revues et autres objets « seulement », Riverside compte aujourd’hui plus de 300’000 pièces de science-fiction (dont 100’000 livres et 100’000 fanzines) et quelques fonds d’archives d’auteurs et d’autrices, notamment Anne McCaffrey et Poul et Karen Anderson et, de façon plus subsidiaire, Philip K. Dick, Frank Herbert, Vernor Vinge, etc. Elle représente rien de moins que la plus large collection au monde. En comparaison, la Maison d’Ailleurs en rassemble près de 100’000 aujourd’hui.

La réputation de Riverside doit beaucoup à la passion du conservateur qui en a eu la charge à partir de 1979, Georges Edgar Slusser. Diplômé en lettres françaises et fort d’un doctorat en littérature comparée, Slusser a non seulement donné une réputation internationale au fonds Eaton, mais a tout autant œuvré à faire entrer la science-fiction au sein du monde académique, notamment en initiant un cycle de cours sur ce domaine à Riverside même.

Les musées d’importance dédiés essentiellement à la science-fiction restent donc rares, même outre-Atlantique. Ils n’en demeurent pas moins des lieux de savoir et d’imaginaire concentré, et qu’on espère voués à essaimer.

Vincent Gerber

(1) On mentionnera bien le MUFANT, fondé en 2009 à Turin, seul rescapé italien depuis la fermeture du MUSEF, musée de la science, de l’astronomie et de science-fiction, de Galba. Notons encore l’existence du Naia Museum, en France, à Rochefort-en-Terre, dédié aux arts de l’imaginaire au sens large.

(2) https://www.mopop.org

(3) https://www.museumofsciencefiction.org. La page « The Preview Museum » donne quelques idées du projet envisagé.

(4) https://scua.ucr.edu

Pierre Versins aurait eu 100 ans…

Cette année, nous fêtons le centenaire de la naissance de Pierre Versins, fondateur de la Maison d’Ailleurs. De son vrai nom Jacques Chamson, il naît le 12 janvier 1923 à Strasbourg. En 1944, il est arrêté pour avoir voulu rejoindre la Résistance et déporté dans divers camps de concentration, dont Auschwitz et Buchenwald. À sa libération, il ne pèse plus que 38 kg. En 1948, La Chaîne du Bonheur lui permet d’obtenir un séjour dans une clinique de Leysin pour soigner une tuberculose osseuse. C’est là qu’il rencontre une secrétaire française, Martine Thomé, avec laquelle il se marie en décembre 1948.

En 1951, inspiré par le phénomène des soucoupes volantes, il publie « L’invasion des discoboles » (1) en feuilleton dans l’hebdomadaire lausannois Radio-Je vois tout. C’est à cette occasion qu’il choisit le pseudonyme de Versins, souvenir d‘une ancienne adresse parisienne, rue Vercingétorix. En 1954, Radio-Genève diffuse sa première pièce radiophonique de SF, Cybernetics, prélude à la série Passeport pour l’inconnu, diffusée de 1957 à 1973.


Le livre-hommage de l’AMDA (Il venait de Céphée, il s’appelait Versins, L’Âge d’Homme, 2003) est toujours disponible à la boutique du musée.

En 1956, il fonde à Lausanne le Club Futopia et le bulletin Ailleurs, qui existeront durant cinq ans. En 1972, L’Âge d’Homme publie sa monumentale Encyclopédie de l’utopie, des voyages extraordinaires et de la science fiction. Dans l’entrée qu’il se dédie dans ces pages, Versins annonce qu’il mourra centenaire…Publiée à 3500 exemplaires, la première édition est rapidement épuisée. Une deuxième sera publiée en 1984. Des traductions anglaise et italienne étaient prévues, mais ces projets tombèrent à l’eau.

Après Leysin, Lausanne, Prilly et Rovray (près d’Yverdon), Versins s’établit enfin à Yverdon, rue du Four 5, en 1976. C’est là que sera inaugurée la Maison d’Ailleurs, le 1er mai 1976. Versins est logé par la municipalité, mais ne reçoit pas de salaire. Il vit de sa pension d’ancien déporté. Le franc français se dépréciant de plus en plus par rapport au franc suisse, Versins est contraint de rentrer en France en 1981. Il s’installe d’abord à Avignon, puis à Paris, Saint-Malo et, finalement, retourne à Avignon où il s’éteint le 19 avril 2001.

(1) À découvrir sur notre site : www.amda.ch/discoboles

OuStaPo(calypse) au vernissage (Ré)Volte!

Lors du vernissage de l’exposition (Ré)Volte! à la Maison d’Ailleurs le 11 mars, l’AMDA proposait son OuStaPo(calypse) : un Ouvroir du Star wars Potentiel. Un cadavre (forcément) exquis qui proposait aux participants de combiner une phrase de Star Wars avec une citation tirée d’un autre film ou d’une référence populaire (à vous de la retrouver !). Drôles, surprenant, détonnant, petit aperçu de vos créations (possibilité de voter sur notre page Facebook pour votre préférée) :

« Si je te disais la moitié des choses que l’on m’a dites sur Jabba the Hutt tu te ferais sûrement un court-circuit, alors autant en choisir une qui ait de la gueule. »

« Capitaine les chances de traverser un champ d’astéroïdes avec succès sont approximativement de 1 sur 3720, mais ce sont les pauvres qui sont fous nous les millionnaires nous sommes excentriques. »

« Au cas où on ne se reverrait pas d’ici là une bonne soirée et une excellente nuit et que la force soit avec toi. »

« La vie c’est comme une boîte de chocolats, on ne sait jamais sur quoi on va tomber, mais s’il y a un point central dans cet univers tu es sur la planète qui en est le plus éloigné. »

« La route est dégagée p’tit gars, fais-moi péter c’t’engin et on rentre et que le sort vous soit favorable. »

« Ils n’auront pas leurs vainqueurs cette année, parce que d’une grande prudence tu dois faire preuve pour pressentir l’avenir, Anakin. »

« L’étoile noire est l’engin de guerre le plus puissant de tout l’univers, sauf que c’était pas ma guerre. »

« Un droïde ça ne broie pas le bras de son adversaire quand il perd au jeu, alors qu’un wookie lui il s’en prive pas : la vérité est ailleurs »

« Quand 900 ans comme moi tu auras, moins en forme tu seras et on n’oublie pas le visage de la personne qui a représenté votre dernier espoir. »