Parution : « CE », T.8 : Le Paradis perdu, de José Roosevelt

Peintre surréaliste, amateur de SF et dessinateur talentueux de bande dessinée.  Ca fait beaucoup, et pourtant ce n’est certainement que les facettes publiques de José Roosevelt. L’auteur lausannois d’origine brésilienne continue l’aventure fantastique de Ce, l’Immortel en quête de lui-même et de son passé. Ou peut-être simplement de réponses à toutes sortes de questions qui n’ont manqué de surgir au fil des volumes précédents.

Ce nouveau tome en révèle un peu plus sur la digression introduite dans le volume 7, véritable clé de voute de cette série qui en comportera 13. La nouvelle dimension prend sens et Ce, accompagné d’Alyss, va chercher à retrouver la trace de son frère Johan, mage polymorphe et concepteur informatique talentueux.

On peut dire que les nouvelles clés apportées à l’intrigue donnent toujours plus forme au monde de CE. Le tout dans un éclaircissement progressif qui ne manque pas de tenir le lecteur en haleine. On en dira pas plus, on se contentera de préciser que l’album est dédié à Druillet et que la référence se ressent au delà de la dédicace et bien jusque dans le dessin.

A ceux qui ne connaissent pas les série, on vous avertit : vous n’en ressortirez pas indemne… La quête surréaliste est aussi introspective. Dans sa quête de lui-même, Ce ne sait vraiment ce qu’il va trouver…

José Roosevelt, CE, T.8 : « Le Paradis perdu », édition du Canard, 2014, 64 pp.

Plus d’infos et quelques extraits sur le site de l’auteur : www.juanalberto.ch