Sortie de « Juanalberto Maître du monde »

Juanalberto est de retour ! Le canard fétiche, qui ne doit rien à Carl Banks mais tout à José Roosevelt, revient pour des aventures bien à lui. Après avoir été mis quelques temps de côté dans la série CE, il revient, en maître du monde, excusez du peu. Et pas facile de faire se côtoyer tous ces peuples, si différents dans leurs aspirations…

L’ouvrage est disponible, vous pouvez en trouver un bref aperçu en cliquant ici:
http://www.juanalberto.ch/maitre1.html

Exposer la littérature de genre suisse

Le Groupe des Auteurs Helvétiques de Littérature de Genre (GAHeLiG) s’est formé en 2018 sous l’impulsion de quelques passionnés. Face au foisonnement d’idées et d’envies de ses membres, le nouveau-né a rapidement dû faire le choix de se structurer pour garantir sa pérennité. L’association GAHeLiG est née en février 2019. Marilyn Stellini, la fondatrice et actuelle présidente, nous raconte le pourquoi du comment.

Qu’est-ce que GAHeLiG ? A quoi ça sert ?

Le but de notre association est de défendre les littératures dites « de genre » (par opposition à la littérature générale), très très mal connues du grand public, et souvent, malheureusement, mal perçues, prises de haut ou rangées, à tort, dans la section jeunesse.

« Littératures de genre » ?

Le genre c’est toute fiction écrite avec des contraintes spécifiques de départ, contraintes qui proviennent d’un héritage culturel ancien ou plus récent. Par exemple, toute la culture des littératures de l’imaginaire ou du Noir a pour ancêtre les romans gothiques du 18ème et début 19ème siècle : Frankenstein ou le nouveau Prométhée (roman considéré a posteriori comme la toute première production de SF), de Mary Shelley, Les Mystères d’Udolpho, d’Ann Radcliff, Pauline, d’Alexandre Dumas… Vinrent ensuite les romans fantastiques : Dracula, de Bram Stocker, Le Portrait de Dorian Gray, d’Oscar Wilde, L’Etrange cas du Docteur Jekyll et de M. Hyde de Robert Louis Stevenson ou, en français, une bonne partie des nouvelles de Guy de Maupassant. De nos jours, le genre, c’est aussi bien une étiquette marketing que des communautés passionnées et enthousiastes qui savent précisément ce qu’elles aiment lire. Par conséquent, le genre, c’est aussi bien souvent des bonnes voire très bonnes ventes. Les milliers, voire dizaines de milliers d’exemplaires vendus ne sont pas du tout une exception dans notre groupe.

Tout le monde peut-il rejoindre GAHeLiG ?

Notre association regroupe pour le moment une trentaine de membres. Les auteurs évoluent en première place dans les genres Fantasy / Fantastique, en seconde place dans les genres Polar / Noir / Thriller, puis vient la Romance / Chick-Lit / Feel-Good et la section Science-Fiction / Anticipation / Dystopie à égalité. Enfin, des genres sont représentés de manière plus anecdotique : romans historiques, érotisme…

Le groupe est ouvert, comme son nom l’indique, aux auteurs qui évoluent dans la littérature de genre. Ça paraît simple, mais il nous a fallu mettre quelques règles. Nous avons donc défini un auteur comme un écrivain qui évolue dans les genres précités, qui sont donc forcément des fictions, et qui a au moins un roman ou recueil de nouvelles à son actif, publié à compte d’éditeur. Si c’est un auteur indépendant (auto-édition), notre comité contrôle de la manière la plus objective possible la qualité de la production, mais nous n’avons aucune raison de le refuser. Le secteur du livre évolue et il est dangereux de rester coincé dans les vieux schémas.

Enfin, il faut être suisse, de Suisse ou habiter en Suisse. Le local est notre 2ème carte.

Comment se porte la littérature de genre suisse ?

Le genre a des origines anglaises ou anglo-saxonnes, c’est probablement une des raisons pour lesquelles, 100 ou 200 ans plus tard, on a encore du mal, ici en Suisse, à appréhender, apprivoiser ou comprendre le genre. Les auteurs suisses sont bien représentés et vendent bien leurs productions, tant chez nous qu’à l’étranger, mais les médias, en revanche, nous boudent.

Un conseil aux auteurs suisses qui veulent se lancer dans la littérature de genre?

Lire quelques ouvrages pour en maîtriser les codes, pour ensuite, au choix, suivre ces codes ou les transcender. Ne pas oublier les règles de base de la trame narrative, puisqu’un roman de genre se veut plus la construction d’une histoire qu’un exercice de style, mais, a contrario, ne pas oublier de soigner son style et d’ajouter une problématique, un propos qui sert d’essence à ce qui est raconté.

Propos recueillis par Eloïse Vallat.

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Un petit prince fribourgeois

Malgré ses 76 ans, le Petit Prince de Saint-Exupéry semble ne jamais vouloir vieillir ! Non content de s’être promené de planète en planète avant d’atterrir sur Terre en 1943, le blondinet y a depuis essaimé comme seule la Bible avant lui. Ce conte pour enfants – mais ô combien apprécié des adultes ! – est le deuxième ouvrage le plus traduit sur Terre après les saintes paroles. Et pas le moindre signe d’essoufflement !

Après une traduction en patois gruérien (Le Piti Prinhyo, éd. Favre, 2017), le voilà qui s’attaque à l’autre dialecte chéri des Fribourgeois : le bolze. Originaire de la basse ville de Fribourg, mi-allemand, mi-français – aussi savoureux que la fameuse fondue moitié-moitié ! – le bolze est une part amoureusement entretenue du patrimoine fribourgeois.

La traduction, réalisée par Françoise Kern-Egger et soutenue matériellement par la Société fribourgeoise des écrivains (SFE), devrait paraître au début 2020 aux éditions Tintenfass. Pour celles et ceux qui ne veulent pas rater le voyage, les préventes sont ouvertes. Il suffit de vous annoncer auprès de la SFE.

Eloïse Vallat

Publié dans D’Ailleurs Infos N°33, janvier 2020.

La science-fiction sur les écrans : saison 4

Si 2018 avait été une année faste pour les adaptations d’œuvres de science-fiction sur le grand et le petit écran. Si 2019 a vu les studios se tourner vers les jeux vidéo et les mangas pour trouver de l’inspiration, 2020 sera une année où tout se mélangera. Adaptations aussi bien de romans cultes que de séries dérivées, il y en aura pour tous les goûts (ou tous les dégoûts1).

Dune

On l’avait annoncé l’année passée, mais cette fois c’est officiel: le roman Dune de Frank Herbert aura droit à une nouvelle adaptation. On retrouve derrière la caméra Denis Villeneuve, qui, après la claque visuelle qu’il a mise aux spectateurs avec son Blade Runner 2049, suscite beaucoup d’espoir auprès des fans. On sait pour l’instant que le tournage a démarré en mars 2019 et que le réalisateur a annoncé la fin des prises de vues réelles en juillet. On sait aussi que le film sera découpé en deux parties. La première projetée en 2020, la seconde… on croise les doigts.

L’homme invisible

Le personnage de l’homme invisible d’H. G. Wells a déjà été porté plusieurs fois à l’écran. Ce qui fait l’originalité de la version que propose Leigh Wahnell (scénariste de plusieurs Saw et réalisateur d’Insidious : Chapitre 3) c’est d’en faire un film d’angoisse. Une jeune femme, jouée par Elisabeth Moss, essaie de se reconstruire après la mort de son petit ami violent. Mais celui-ci est-il vraiment mort ? Date de sortie prévue mars 2020

Artemis Fowl

On parle de l’adaptation de cette suite de romans écrits par Eoin Colfer depuis plus de dix ans. Après de nombreux rebondissements, c’est finalement Disney qui la produira. Le premier film devrait reprendre l’histoire des deux premiers romans de cette saga à cheval entre la fantasy et la science-fiction. Le jeune aristocrate et génie du crime irlandais Artemis Fowl parvient à kidnapper un officier du royaume des elfes. Son but ? L’échanger contre une rançon afin de restaurer sa fortune et son prestige familial. La sortie est prévue pour mai 2020.

Morbius

Spin-off de la saga des Spiderman, Morbius suivra les aventures d’un biochimiste, joué par Jared Leto, atteint d’une maladie du sang. En cherchant à se soigner lui-même, il devient vampire malgré lui. Après Venom, c’est le second film du Sony Marvel Universe (à ne pas confondre avec le Disney Marvel Universe et ses Avengers). Vu la qualité du premier, les attentes pour le second sont pour le moins mitigées. Sortie prévue en juillet 2020.

Monster Hunter

Milla Jovovich est décidément abonnée aux adaptations de jeux vidéo. Après avoir affronté six fois les zombies de Resident Evil,la voilà transportée dans l’univers de Monster Hunter dans lequel elle devra survivre face à des hordes de monstres géants et variés. Si la dernière version du jeu en date a connu un grand succès, on a des doutes quant à sa capacité à tenir plus de cinq minutes sur un grand écran.

Les bruissements au coin du net

Une nouvelle adaptation de 1984 de George Orwell serait sur le bureau de Paul Greengrass, connu pour la saga des Jason Bourne.

Robopocalypse de Daniel H. Wilson, qui devait à l’origine être adapté en 2014 par Steven Spielberg, le sera finalement par Michael Bay.

Suite au succès de Ready Player One, adapté du roman homonyme d’Ernest Cline, on s’attend à ce qu’Armada, du même auteur, devienne aussi un film. Les droits sont déjà entre les mains d’Universal.

De même, la Fox a racheté les droits d’Artemis, d’Andy Weir, après le succès de l’adaptation d’un autre de ses romans, The Martian.

Enfin, le projet d’adaptation par Ridley Scott de la bande dessinée La guerre éternelle, abandonné en 2008, refait parler de lui. Warner Bros aurait racheté les droits en 2015 et un scénario serait en cours d’écriture.

1 Demandez aux fans ce qu’ils pensent de l’adaptation du manga « Gunmm » par Robert Rodriguez.

Sébastien Lê

Article publié dans le D’Ailleurs Infos N°33, de janvier 2020.

La science-fiction venue d’ailleurs

Les amateurs de science-fiction ont trop souvent tendance à se limiter aux sphères francophone et anglo-saxonne quand il s’agit de choisir une lecture. Pourtant, la production d’œuvres de science-fiction existe aussi ailleurs1. Petit tour d’horizon à travers trois pays dons les auteurs ont été traduits en français.

Inde

Lorsqu’on pense à la science-fiction indienne, les images du cinéma bollywoodien s’imposent souvent à l’esprit. Il n’en n’est rien dans le recueil de nouvelles de Vandana Singh, Infinités, traduit en 2016. Dans ses histoires, l’auteure fait la part belle aux femmes et à leurs conditions de vie dans la société indienne contemporaine. Ce recueil s’enrichit en outre d’un essai dans lequel l’auteur dit l’importance d’utiliser les littératures de l’imaginaire pour parler de notre présent.

Islande

Le premier roman d’Andri Snaer Magnason, Lovestar, traduit en français en 2015, aborde deux thématiques qui semblent chères aux écrivains islandais ; l’hyperconnectivité et la surveillance globale2. Dans le futur proche imaginé par l’auteur, on peut se débarrasser de son enfant et le remplacer par un clone, si on considère qu’il ne sera pas apte à s’insérer dans la société civile. Le choix d’un partenaire de vie est basé non plus sur les sentiments, mais sur un algorithme. Enfin, les régies publicitaires insèrent leurs campagnes directement dans les cerveaux. Chaque citoyen peut ainsi devenir promoteur d’une marque à temps partiel, contre rémunération. Effrayant et fascinant.

Afrique du Sud

On l’avait pressenti avec le film District 9 de Neill Blomkamp, l’Afrique du Sud est un terrain fertile pour la science-fiction. La preuve avec Zoo City de Lauren Beukes. Dans un futur dystopique, chaque personne ayant commis un crime se voit obligée de vivre en symbiose avec un animal. Si l’animal meurt, l’hôte meurt aussi. Accusé de la mort de son frère, Zinzi doit cohabiter avec un paresseux. De leur association, elle commence à développer le don de « retrouver les choses »…

Si cette mise en bouche a su éveiller votre curiosité et que vous désirez découvrir plus de cette science-fiction peu connue, il existe une page Wikipédia répertoriant les auteurs de science-fiction classés par pays. Si elle n’est de loin pas exhaustive, elle permet au moins de faire le premier pas dans l’univers de cette science-fiction venue d’ailleurs.

1 Le succès de la trilogie de l’auteur chinois Liu Cixin, dont le premier volume, Le problème à trois corps, a reçu le prix Hugo en 2015, en est la preuve.

2 Heimska, la stupidité d’Eirikur Orn Norddahl, traduit en 2017, en est l’exemple poussé à son paroxysme.

Sébastien Lê

Article publié dans le D’Ailleurs Info N°33, janvier 2020.

Retour vers le passé : Pierre Versins, fanzinard invétéré

L’an dernier, l’almanach des sorties suisses de science-fiction a connu une bouffée de croissance. Une centaine de nouvelles entrées y ont fait leur apparition. Si les sorties de 2019 y ont contribué, le gros de l’apport a eu lieu bien plus loin dans le passé. Pierre Strinati, membre de l’AMDA de longue date et ami de Pierre Versins (fondateur de la Maison d’Ailleurs, faut-il le rappeler ?), nous avait fait remarquer que les revues éditées par Versins devraient également figurer dans l’inventaire. A commencer par Ailleurs, considéré par beaucoup comme le premier fanzine francophone d’envergure.

En effet, si Versins était Français, bon nombre de revues et fanzines qu’il n’a cessé d’enfanter se publiaient au nom du Club Futopia, basé à Lausanne. Ce club de fans de SF, qui a joué un rôle phare dès la fin des années 1950 dans le développement de la « galaxie SF francophone » rassemblait, outre Versins et sa compagne Martine Thomé, de nombreuses personnalités du moment du monde de la SF, dont Barjavel, Jacques Van Herp et des jeunes pousses en devenir, comme un certain Gérard Klein…

Nous nous sommes rendu au domicile genevois de M. Strinati pour recenser l’ensemble des revues et pouvoir les comparer avec le fonds Versins du musée (pas encore entièrement catalogué). Une (re)découverte des Ailleurs première version, seconde version, hors séries, Cahiers d’études, fanzines en anglais, recherches thématiques et « chronobiographiques »… Des feuillets imprimés à une centaine d’exemplaires, souvent magnifiquement illustrés à la main et aux design élancés, numérotés mille ans dans le futur. Bienvenue en 2960…

La chronologie ainsi reproduite montre à quel point Pierre Versins, de 1956 à 1967, n’a jamais cessé de publier, souvent plusieurs séries en parallèle, aux formats constamment changeant, évoluant sans doute au gré de ses aspirations littéraires. On remarque aussi un premier coup d’arrêt de publications en 1963, peu avant les premières recherches thématiques, prélude à un dévouement complet à son grand œuvre : L’Encyclopédie de l’Utopie, des voyages extraordinaires et de la science-fiction. Un projet gigantesque auquel il se dédiera pendant près de 10 ans.

Revues

– Ailleurs, 53 numéros, 1956-1963 (5 hors-séries)
Cahier d’études d’Ailleurs, 9 numéros, 1957 à 1962
Ailleurs (nouvelle série), 8 numéros, 1963-1967

Fanzines francophones

– Le serveur de discorde, 1 numéro, octobre 1962.
Le chasseur de chimères, 2 numéros, non datés.

– On dirait [pour Organisation Non-euclidienne Des Irréalistes Réunis Amis de l’Infini et du Temps], 7 numéros, 1962-1963.

Fanzines en anglais

– FFM [pour « this Fake Fantastic Mystery »], 3 numéros, 1957.
FFM Ending, 4 numéros, 1957.
Fothpatlaw [pour «From Over The Herring Pond And The Léman As Well »], 3 numéros, 1958- ?
F and SF [pour « The fanzine of France and Science-Fiction »], 3 numéros, 1958-1959.

Vincent Gerber

Article publié dans le D’Ailleurs Infos N°33, janvier 2020.

L’invasion des Discoboles, de Pierre Versins

Le 24 juin 1947, le pilote américain Kenneth Arnold observa neuf disques brillants au-dessus du mont Rainier, dans l’État de Washington. Ils se déplaçaient rapidement, « comme des soucoupes ricochant sur l’eau ». Les médias du monde entier s’y intéressèrent, le phénomène des « soucoupes volantes » (plus tard : ovnis) était né. Rapidement, les hypothèses fleurirent : armes secrètes, méprises, canulars ou invasion d’un autre monde ? La presse française et suisse s’en fit l’écho, le plus souvent de façon ironique.

De son côté, Pierre Versins se trouve en Suisse depuis 1948 et commence à s’intéresser à la science-fiction. Il a 28 ans en 1951 lorsqu’il publie son premier roman de SF, « L’invasion des discoboles », dans l’hebdomadaire Radio-Je vois tout de Lausanne (qui deviendra plus tard Radio-TV-Je vois tout, puis TV8). Inspiré du phénomène des soucoupes volantes, son texte est publié en feuilleton de 21 épisodes.

Radio-Télévision, édition du 22 juin 1951
Radio-Je vois tout, éditions du 22 juin 1951 au 9 novembre 1951.
Télécharger le pdf complet

Références des épisodes dans Radio-Je vois tout :

  1. 22 juin 1951, p. 1010.
  2. 29 juin 1951, pp. 1030-1031.
  3. 6 juillet 1951, pp. 1083-1084.
  4. 13 juillet 1951, p. 1106.
  5. 20 juillet 1951, pp. 1142-1143.
  6. 27 juillet 1951, p. 1189.
  7. 3 août 1951, pp. 1210-1211.
  8. 10 août 1951, pp. 1256-1257.
  9. 17 août 1951, pp. 1290-1291.
  10. 24 août 1951, pp. 1330-1331.
  11. 31 août 1951, p. 1350.
  12. 7 septembre 1951, pp. 1390-1391.
  13. 14 septembre 1951, pp. 1450-1451.
  14. 21 septembre 1951, pp. 1490-1491.
  15. 28 septembre 1951, pp. 1530-1531.
  16. 5 octobre 1951, pp. 1574-1575.
  17. 12 octobre 1951, p. 1618.
  18. 19 octobre 1951, pp. 1658-1659.
  19. 26 octobre 1951, pp. 1701-1702.
  20. 2 novembre 1951, p. 1752.
  21. 9 novembre 1951, p. 1801.

Soirée Sorties SF Suisses 2019

L’AMDA a le plaisir de vous annoncer qu’elle organise le 30 novembre prochain une soirée de fin d’année d’un type nouveau. Nous vous invitons à cette occasion à venir découvrir l’ensemble des œuvres suisses publiées dans l’année… et leurs auteurs, cordialement invités ! Le tout autour d’un apéro convivial. Une façon pour l’AMDA de porter un regard sur la richesse développée ces dernières années en Suisse au sein des littératures de l’imaginaire et de les aider à se faire connaître auprès du grand public.

Programme :

18h30 : Accueil et présentation de l’AMDA
18h45 : Tour d’horizon des différentes œuvres publiées dans l’année
19h30 : Apéritif
21h00 : Fin

L’événement est ouvert à tout le monde, sans inscription, et appelé à devenir un rendez-vous annuel. Il aura lieu à la Maison d’Ailleurs, dans l’Espace Jules Verne. La liste des œuvres présentées peut être retrouvée sur notre site Internet, onglet « réalisations », page « Almanach des publications suisses ».

Projet SG1:1, une porte vers les étoiles

Lors de la dernière assemblée générale de l’AMDA, les membres présents ont pu découvrir le travail des Enfants de Mac Gyver (EMG). Cette association s’est donné pour but de créer une réplique exacte de la porte des étoiles de la série Stargate SG-1.

En se basant sur les différentes images de la porte vues dans la série et sur un segment de la porte originale, les EMG en ont dessinés les plans. Ils se sont ensuite formés à différentes techniques propres aux métiers des accessoires de cinéma, afin de réaliser par exemple les moules nécessaires à la reproduction en résine des autres parties de la porte. Lors de l’assemblée générale, le public a d’ailleurs pu admirer de près un moule, ainsi que certains éléments d’un segment de porte.

Image EMG du site https://projetstargate.wordpress.com/

L’ensemble du projet c’est récemment envolé pour Londres, suite à la prise de contact d’un étudiant en construction de décor qui désirait lui aussi construire une « porte des étoiles » en guise de travail de fin d’étude. Si tout se passe comme prévu, la porte devrait être terminée entre l’été et l’automne 2019.

Si vous désirez en savoir plus et suivre leur projet, rendez-vous sur leur page Facebook, mise à jour régulièrement : www.facebook.com/LesEnfantsDeMacGyver

Prix de l’Ailleurs 2020

Le Prix de l’Ailleurs, c’est reparti ! Organisé de concert par la Maison d’Ailleurs, l’UNIL et les éditions Hélice Hélas, le prix publie chaque année un recueil de meilleurs textes et quelques essais sur un thème donné. L’édition 2020 s’interrogera sur une problématique très contemporaine : le monde bouleversé.
Le prix est ouvert aux auteurs basés en Suisse ou dans la francophonie étendue. Délai de dépôt des textes : fin février 2020.

Un prix est soutenu par l’AMDA depuis ses débuts !

www.ailleurs.ch/prix-ailleurs